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Quelques témoignages...

Je m'appelle Margot, à la base, mais je préfère Tom, j'ai 18 ans, je sors d'un cap en charcuterie mais je vais me rediriger soit vers l'armée de l'air ou l'aide aux personnes âgées. Je suis transgenre FTM (female to male) bi, en gros je veux devenir un homme. Je me suis toujours senti garçon depuis gamin toujours jeans, baskets, la démarche d'homme depuis enfant. Je me suis maquillé pour pas trop attirer l'attention que j'étais différent parce que j'avais peur du regard des gens du coup je me suis fondu dans la masse. Quatre ans à me maquiller, m'habiller en femme et tout le tralala. À la base je croyez que j'étais lesbienne mais je me suis remis en questions et je me suis rendu compte que j'étais ce que je suis depuis un mois. Je l'ai assez bien vécu depuis un mois, je ne fais que de sourire, je pète les plombs de folie, fin bref la joie quoi ! Mes parents doivent croire que je suis lesbienne mais vu que là, je suis en couple avec un garçon ça doit être embrouiller dans leurs têtes. J'en ai parler qu'à deux personnes de ma famille qui l'ont très bien pris, après niveau potes il y en a qui le supporte vraiment mal.

Je m'appelle Nina, j'ai 15 ans, je ne me cherche pas d'étiquettes, je ne suis ni bi, ni pan, ni polyamoureuse, je suis moi et c'est la meilleure étiquette que j'ai trouvé. Je suis en 2nd pro. J'ai su que j'étais comme je suis, en 5ème quand je l'ai appris ça ne m'a pas du tout choqué car depuis toute petite je regardais les filles de la même façon que les garçons regardent les filles. J'étais très tactile avec elles. La première fille avec qui j’étais, était en 4eme et moi en 5eme. J'avais ma meilleure amie qui était très proche de moi quand elle venait dormir chez moi on se faisait des câlins comme si on était ensemble sans l’être. Un jour je lui ai demandé de sortir avec moi, j’ai eu des papillons dans le ventre en lui disant ces mots pour qu'au final elle me dise non. Un mois après, il y a eu une nouvelle dans le collège qui était en 4eme (ma première copine) ça a été le coup de foudre, on ne se cachait pas ,on n' avait pas honte de s'embrasser en public et j'étais vraiment amoureuse. Mais cette relation n'a durée que 3mois car j'ai du déménager à l'autre bout de la France. Je n'en ai pas vraiment parler à mes parents mais mes amis le savent : j'en ai perdu certaines (j'ai perdu plus de filles que de garçons) mais la majorité m'ont dit que tout ce qui comptait pour eux était mon bonheur alors je ne me cache pas. Je me dis que si les gens veulent faire partie de mon entourage, ils doivent m'accepter comme telle que je suis. Mes parents, je ne leur ai pas dit car j'ai peur de leurs réaction, des fois j'essaie de parler d'une fille qui me plaît à ma mère et elle me dit de ne pas me poser de questions car je suis hétéro (seulement à ses yeux) et mon père ... je n'ai jamais abordé le sujet avec lui, je n'en vois pas l'intérêt. Même si j’ai eu plus de relation avec des garçons, je suis plus sensible aux regards des filles. Et certaines personne me regardent de travers et me disaient que je n'avais pas le droit de vivre pour ça. Cette année dans ma classe, il y a beaucoup d'homophobes qui le crient haut et fort. Ce qui a créé un gros conflit dans ma classe.. et mon rejet... maintenant ça va mieux, certaines personnes me soutiennent face à ces personnes. Je le vis moins bien qu'avant mais pour certaines personne,c’est invivable.

Je m'appelle Mel,j'ai 18 ans. Je suis bi. Mes parents ne savent rien de ma life. J'l'ai su à mes 17 ans.. J'étais amoureuse d'une amie depuis mes 15ans j'croyais que c'était juste de l'attachement puis Au début de mes 18ans j'ai vécu avec cette amie une relation genre plus d'une amitié et c'était elle ma première expérience. Mon entourage,il y a que mes amies qui le savent et elles/ils me respectent.

Pierre, 20 ans. J'ai fait un BTS dans la plasturgie. Je suis Panromantique et Pansexuel. Je ne l'ai pas sû à une date précise à vrai dire. Cela s'est fait au fur et à mesure, sur une période allant de mes douze ans jusqu'à mes vingt. N'ayant jamais pris en compte le genre d'une personne pour me dire si je l'aime ou non, je dirais que c'est venu naturellement. Je n'ai eu aucun mal à l'accepter étant donné que les personnes avec lesquelles je m'entourais, étaient généralement enclin à la tolérance. Du côté de mes parents, j'ai une mère qui serait prête à l'accepter et un père qui ne juge en rien. Je leurs ai déjà dis et ils m'ont simplement dit "aime qui tu veux". Je n'ai eu que des relations féminines mais apprècierais d'avoir une relation masculine. Je ne fais pas forcément attention au regard de mes proches. Mes collégues de cours étaient très intolérant à mon égard mais.. Comme un dieu qui s'en ficherai des prières de ses créations, Je me fichais royallement de ce qu'ils me disaient.

Oceane , 21 ans. Je suis en étude d’aide familiale en 5 ème année (Belgique). Je suis lesbienne. Je crois que je l’ai toujours su mais j’ai vraiment fait tilt quand j’ai eu 18 ans. Quand ma meilleure amie m’a demandé de sortir avec elle à l’époque . Je dirais pas que je l’ai mal vécue mais disons que pour moi découvrir ça a 18 ans , c’était bizarre donc je me suis seulement posé les questions à cet âge là. Mes parents l’ont hyper bien pris de toute façon ils le savaient avant que je le sache moi même. En relation j’ai pas eu grand chose, je n’ai eu que ma meilleure amie de l’époque du coup, mais elle a eu peur et m’a laisse tomber. J’ai appris par la suite qu’elle sortait avec une autre personne en même temps que moi , elle m’a larguée le jour ou j'ai eu un accident de voiture avec son beau père. Mon entourage me regarde bien, j'ai plein d’amis de la même communauté en général.

Alors je m’appelle Lina, j’ai 15 ans et je suis en seconde! Je suis pansexuelle, et je suis une femme. J’ai su que j’étais pan en quatrième donc vers mes 12/13 ans, je l’ai su en sortant tout simplement avec un homme transgenre, ce qui ne m’avait pas repoussée ou quoi que ce soit. Je l’ai bien vécu du fait que j’ai toujours été dans un environnement assez ouvert d’esprit. Mes parents ont réagi de façon basique vu qu’ils sont "freedom" sur tout ça! Ensuite, mes amis sont la plupart tous lgbt+, donc ça n’a pas été compliqué de leur dire. Après les regards, franchement, de mon point de vue, ils sont toujours les mêmes, on me regarde normalement en gros, rien a changé!

Alors moi c'est récent ! Enfin plus ou moins ça fait 6 ans que je me sens femme enfin que j'ai l'impression de l'avoir toujours été. Je suis née assignée garçon. J'ai 20 ans, j'ai une petite amie qui a du mal avec ma transidentité mais qui serait prête à l'accepter. Bien qu'elle ne soit pas bi. Je suis lesbienne. Et en dehors de mes amis je n'en ai parlé à personnes, tout ceux à qui j'ai dis ça m'ont avoué être surprises mais elles m'encouragent. J'ai pas encore fais mon C-O et j'en ai très peur Car mes parents ne seraient pas contre l'homosexualité mais pas la transidentité. Ils sont ouvert à ce sujet mais chez les autres.

Je m'appelle Mérédith, j'ai actuellement 18 ans je suis préparation au concours infirmier pour exercer par la suite le métier. Je suis lesbienne et me considère comme androgyne, j'aime beaucoup le fait qu'on ne sache pas si je suis un homme ou une femme malgré que cela gêne certaines personnes comme mon père qui précise souvent que je suis bien une fille (et après cela met mal à l'aise les personnes qui m'ont appelé "jeune homme" ou "monsieur"). Depuis que je suis petite, j'étais ce qu'on appelait "garçon manqué". Je me suis découverte en tant que lesbienne quand j'étais en seconde donc je devais avoir 15 ans à peu près. J'étais très proche d'une amie à moi, et très jalouse lorsqu'elle s’est mise en couple avec un garçon donc je m'en suis éloignée et finalement, elle ressentait un peu la même chose à mon égard et se cherchait, on va dire. Je me suis cherchée aussi jusqu'à me rendre compte et affirmer que j'étais bel et bien lesbienne. On peut se demander pourquoi pas bi, parce que c'est ainsi. Je me suis rendu compte que l'amour que je pensais avoir pour les garçons n'était qu'une idolation dans le sens où j'aurais aimé être comme eux (niveaux vestimentaires, le style, etc.) ce qui ne veut pas dire que je veux être un garçon, je me sens bien dans mon corps de femme. J'ai caché mon homosexualité à mes parents jusqu'à mes 18 ans, je l'ai d'abord dit à mon père qui l’a bien pris et ensuite à ma mère qui l'a aussi bien pris, après du côté de mon père ils me protègent beaucoup en me disant de ne pas trop montrer pour éviter les accidents (venant des autres, agressions, etc.). De l'autre côté, ma mère elle n'est pas trop pour les enfants de personnes de même sexe mais je n’en ai pas trop encore parler de manière approfondie. Mes amis, quant à eux, ont toujours été au courant du fait que j'étais lesbienne et sont tous ouverts d'esprit sur ça (plusieurs de mes amis sont bi ou lesbienne ou gay etc... Mais cela ne veut rien dire, ce n’est pas parce que je suis lesbienne que je traîne qu'avec des LGBTQ+) Je pense avoir eu une certaine chance car tout le monde n'a pas cette ouverture d'esprit dans son entourage.

Je m’appelle Alex, j’ai 17 ans, je suis à l’institut de la providence de herve en qualification et je suis bisexuelle. Je ne l’ai découvert qu’assez récemment, mais je ne l’ai vraiment accepté moi même que l’année passée. Je m’en suis rendue compte lorsque j’étais en 3e année au collège saint Hadelin à visé, avec ma meilleure amie de l'époque (on se parle toujours mais on se voit moins). J’ai ensuite pu me le confirmer lorsque j’ai fais la rencontre d’une amie précieuse. Elle aussi est bi, et j’ai très vite ressenti de l’attirance envers elle, cela dit ce n’était pas réciproque mais peu importe, je ne voulais pas l’obliger pour ne pas gâcher notre amitié. En ce qui concerne mes parents, je l’ai rapidement dit sans vraiment réfléchir, ma mère l’a assez mal pris et mon père s’en fout un peu, en revanche je n’en parlerais jamais à ma grand mère (bien trop homophobe). Pour mon entourage, ça ne les a pas vraiment choqué parce qu’ils m’ont toujours connue un peu « spéciale » et ils étaient même plutôt contents pour moi et on en rigole pas mal sans que ça soit blessant.

Je m'appelle Benjamin j'ai 17 ans je suis en 5eme année dans l'option professionnelle de tout ce qui regroupe les travaux de bureaux. Je suis gay et je l'ai su quand j'étais gamin vers 7 ans quand j'ai vu que j'étais plus attiré par les mecs et jamais par les filles. Je ne l'ai pas très bien vécu au début car je voyais que c'était très mal vu donc je l'ai caché jusqu'à l'âge de 15 ans. Mes parents m'ont tout de suite accepté et n'ont jamais jugé et mon entourage également : tout le monde m'a accepté malgré ça sans aucun jugement et je le vis très bien maintenant ! Moralité de l'histoire : les gens comme ça doivent assumer qu'ils sont venus comme ça au monde et ne pas culpabiliser.

Je m’appelle X (témoignage anonyme). J'ai 25 ans, je suis genderfluid, femme-neutre et aussi panromantique demi-sexuelle. Beaucoup d'étiquettes pour des réalités assez simples finalement. Je fais des études de médecine. Ma découverte de moi-même a été un processus assez long. J'ai grandi dans un milieu où tout le monde était cisgenre (Personne dont le genre officiel, celui qu’on lui assigné à la naissance, correspond au genre ressenti) et hétérosexuel (Fait d’être principalement ou exclusivement attiré-e (amoureusement, sexuellement) par des personnes du sexe opposé). A l'adolescence, je me doutais à peine qu'il existait d'autres choses. J'avais entendu les mots "PD", "sale gouine " ou "travelo" au collège, comme des insultes. A 14 ans, j'ai eu mon premier ordi et je me mets à explorer Internet : Facebook, les blogs, les forums... Je me crée mon petit monde virtuel. A l'occasion je vois passer des mots dans les présentations des autres : lesbienne, gay. Je comprends leur sens, je ne m'attarde pas dessus. Leurs amours ne me choquent pas mais ne me correspondent pas. Et un jour un mot : bi. Suivi d'une longue explication sur le fait que c'est une orientation à part entière. Je cherche des témoignages, je commence à suivre des pages qui parlent d'homophobie, d'orientation sexuelle. C'est le premier mot que j'utilise pour me définir : bi, ma première pierre à l'édifice. Malgré tout, je ne l'utilise que sur Internet. J'ai peur des réactions. Je continue à suivre ce genre de pages, j'apprends, je lis, je pleure devant l'injustice. Et je grandis. Quelques années passent, je démarre la fac. Je vois passer régulièrement un mot : pansexuel. La différence avec bi ne me saute pas aux yeux, je commence par l'ignorer. Puis je me décide à me renseigner. Je pose la question à une personne concernée. La définition donnée "possibilité d'aimer une personne sans préférence de genre" me correspond totalement. Je commence timidement à l'utiliser dans les milieux LGBT+ tout en continuant à utiliser parfois le terme bi qui est plus connu et compris. Je le dis à quelques amis choisis et ma petite sœur qui semblent tous l'accepter. Les années passent. En sortant d'une relation abusive avec un de mes ex, je me questionne. A-t-il raison de dire que j'ai un problème de libido ? J'ai souvent entendu cette remarque, y compris dans la bouche d'amis qui ne comprenaient pas que je n'ai aucune relation sexuelle pendant mes longues périodes de célibat sans que ça ne manque. Suis-je anormale ? Je cherche les causes de troubles de la libido, je trouve tellement de choses, des maladies physiques mais aussi des injonctions à voir un psy. Je suis persuadée d'être une anomalie. Mais, un jour, au milieu de mes recherches Internet pour chercher à me "guérir", je trouve un forum qui parle d'asexualité. Je lis des dizaines de témoignages, des gens qui se posent des questions ou qui assument, des postes parlant des termes reliés à l'asexualité. Et là, au milieu de la liste, je vois une définition "n'éprouve une attirance sexuelle que lorsqu'un lien fort l'unit à la personne". Demisexuelle. J'ai mis un moment à l'utiliser sur Internet. J'en ai également parlé à un ami qui m'a juste répondu "si toi ça te rassure d'avoir ce mot. Moi, je ne vois pas pourquoi les gens veulent se mêler de tes histoires de cul". C'était la bonne réaction, je suis soulagée. En parallèle, je commence à me renseigner sur la transidentité. J'ai lu des témoignages et commence à apercevoir quelle douleur ils peuvent ressentir à voir leur genre nier. Je ne veux pas être comme ça avec mes patients, alors je me renseigne, je me questionne, je cherche des accords neutres, je demande aux concernés. Je tombe sur le blog « uniqueensongenre ». Je le dévore. On parle de choses dont je n'avais jamais entendu parler : xénogenres, polygenres et genre-fluides notamment. Le terme genderfluid accroche mon attention et je me questionne. Le terme neutre me parle beaucoup. Je comprends pourquoi j'avais du mal à me définir comme femme, comme si ce n'était pas vraiment ça. Je suis non-binaire fluide femme-neutre. Seuls mon compagnon (polygenre), une amie (non binaire également), son copain et un ami le savent. Je le dis parfois sur Internet. Je l'ai bien vécu à chaque fois malgré la peur de l'exprimer. Savoir qui j'étais me sécurisais. Mes parents ne sont pas au courant (pour rien). Ma sœur a su que j'étais bi mais je ne sais pas si elle s'en souvient. Et vu qu'elle m'a clairement dit que les transsexuels avaient des problèmes et devraient juste se regarder dans un miroir et se faire soigner, je ne compte pas lui dire. - Mon compagnon sait tout et s'en moque. Pour lui c'est notre normalité - Certains amis sont au courant et pareil. Ils respectent mes pronoms et accords et ne nient pas mon identité..

Je m'appelle Volcane, j'ai 18 ans et je fais des études de théâtre mineure lettres modernes. Je suis une fille cis et en orientation sexuelle je suis bi. J'ai commencé à me poser des questions sur ma sexualité en tombant amoureuse de ma meilleure amie vers 14-15 ans mais je voulais pas me définir parce que j'étais pas du tout sûre donc j'ai attendu et au fil des années j'ai vu que les filles m'attiraient autant que les mecs du coup j'ai compris que j'étais bi. Ma mère l'accepte très bien, il y a même pas vraiment eu de coming-out vu qu'elle a compris avant moi que j'étais amoureuse de ma meilleure amie. Par contre mon père a multiplié les coups bas, ça allait de phrases comme "Tape toi n'importe quels mecs plutôt" a balancé à la mere de mon amie que j'en etais amoureuse, manuscrits de mes poèmes à l'appui mais je lui parle plus donc tout va bien pour moi.

Alors j'ai 33 ans, je m'appelle john, je suis belge mais je vis en France et j'ai fait puériculture. Je suis pansexuel et je suis un homme, né homme et en accord avec cela. Je l'ai su a 14 ans, en ayant une érection face à un mec dans les vestiaires en sport. Je l'ai mal vécu, je me pensais pas normal, d'ailleurs J'ai eu mon premier copain à 20 ans. J'ai pas fait de coming-out et j'ai pas jugé bon de le faire, si je dois présenter un copain, je le fais comme quand j'ai une copine. Je cache pas mon orientation, mais je la chante pas sur tout les toits, si on me demande, je le dis. Ma mère s'en fout, mes grands parents ont eu du mal avec Nicolas mais avec Pierre ça été, quand j'ai une copine c'est plus délicat, certaines acceptent pas que j'ai pu avoir des relations sexuelles avec un homme. J'ai de temps en temps des remarques dans la rue vu que je suis un peu maniéré, mais j'arrive à me faire respecter. J'ai un pote homophobe qui grâce a moi tolère désormais les lgtb et se lie même avec.

Je m’appelle Shayn, j’ai 18 ans, je suis en formation de remise à niveau scolaire avec la Mds de Paris. Je suis un jeune homme Transgenre, Pansexuel et Homoromantique. Comment je l’ai su.. C’est con, mais je ne l’ai jamais su, puisque c’était toujours en moi, et je ne me suis jamais posé de questions. Depuis que je suis petit je me comporte comme un garçon et parle de moi au masculin, j’ai été mal éduquer, et choquer à mes 12 ans, quand j’ai découvert que, non, je n’étais pas ‘vraiment’ un garçon aux yeux des autres. ET ce corps... J’étais déjà en dépression depuis mes 8 ans à cause de cette “identité féminine” qui était accrochée à moi, cette salope qui me volait ma vie. Ça a duré 10 ans. 10 ans de dépression, dont je ne me suis remis que très récemment (5 mois, en Juin/Juillet) Pour le fait d’être un homme, j’ai fait mon coming-out quand j’avais 8 ans à ma psychologue (Qui l’a très mal pris. Elle m’a criée dessus en disant que “Je suis une meuf, je dois jouer avec des jouets de filles, mettre des robes etc.) Puis, elle a fait venir mon père dans le bureau pour lui dire. Il l’a très mal prit, et m’a giflé devant la psy, qui n’a rien dit. A partir de ce moment il est devenu de plus en plus violent avec moi physiquement, moralement et verbalement, car je suis un garçon. S’en suivait le harcèlement moral évidemment. Et ça jusqu’à mes 12 ans, j’étais en foyer. (Dans l’ordre de mes 12 à 15 : Père>Famille d’accueil>Père>Famille d’accueil>Père>Foyer) Un peu avant mes 15 Ans, j’ai fait une TS, N’en pouvant plus de la transphobie et du mégenrage permanent de mon père. Et ils m’ont envoyé au FAS. (Foyer Adolescente scolaire……..) J’suis resté dans ce foyer moins d’un an, je sais plus combien de temps exactement. Tout le monde me prenait pour la “petite meuf lesbienne” je ne l’ai pas très bien vécu pour dire. J’me suis barré quand j’avais 15 ans. J’ai vécu 10 Mois à la rue, où je pouvais librement être qui j’étais vraiment : un homme, et ça m’a rendue vraiment heureux malgré toutes les galères que nous avions à côtés, j’étais moi. Puis j’ai débarqué chez ma mère, en octobre 2016, Qui m’a accueilli chaleureusement, comme son fils. Pour me jeter en foyer 6/9 mois plus tard, sans aucune raison. J’ai découvert qu’elle parlait de moi au féminin dans mon dos, à ses amies, à ma propre famille. Elle avait également jeté mon binder aux ordures, en disant “Elle n’a pas besoin de cette connerie, ça lui passera’’ Et tellement d’autres choses tellement toxiques. Au bout de 6 Mois de foyer (Bien gérer dans l’ensemble et respect de la transition) et 2 mois d’hôpital, ils m’ont envoyé en Hôpital Psychiatrique, sous prétexte qu’il n’avait nulle part où me mettre. J’me suis barré à Paris au bout de deux semaines. J’étais à Cannes donc j’ai pris le train, du haut de mes 17 ans, je n’avais pas fière allure. Arrivé à Paris, tout s’est enchaîné très vite. Je suis ici depuis le 25 Décembre 2017. Ça fait bientôt 1 an, j’ai galéré comme pas possible et me suis pris de la transphobie de partout (Dont une anecdote : Un dentiste m’a mal soigné une dent volontairement, résultat là j’ai une infection énorme, je suis sous antibio et je la fais dévitaliser lundi. Car je suis Trans, merci.) Mais j’ai bossé, et je n’ai pas laisser tomber, du coup maintenant je suis en structure jeune majeur à Paris. J’ai une formation et des projets, un logement stable, une vie sociale stable, et je m’en sors avec 450E par mois. J’ai traîné chez des potes, en foyer, même chez un gars que je connaissais à peine, mais j’crois que tout ça m’a fait grandir, j’ai évolué, tel le Pokémon que je suis. Pour ma sexualité, elle n’a jamais posé problème, bien qu’une ou deux remarques homophobes quand je tenais la main à mes conjoint.e.s et quelques regards mal placé, je l’ai toujours très bien vécu, mon entourage s’en tapait, leurs moyens de m’atteindre était ma transition. Pour mes relations... Les seuls vrais relation que j’ai eu ce sont bien passé dans l’ensemble (Je ne sors qu’avec des mecs Cis/Trans) Je n’ai jamais eu de vrai problème lié à mon genre.

Salut, moi c’est Océanne j’ai 18 ans et je suis en 1ere L (oui j’ai redoublé deux fois. Très intéressent ahaha) et je suis lesbienne. Pour tout expliqué : À l’époque je n’étais pas attirée par l’idée d’avoir une relation avec un garçon, même si je disais avec mes copines qu’un tel ou un tel était beau. Je pensais simplement ne pas être prête à avoir une relation, et que je préférais être célibataire même si j’ai eu quelque relation avec certains. Mais il me semble cependant que j’avais déjà été attirée par des femmes avant. Peut-être que grandir dans une société hétéronormée m’a empêchée de voir l’évidence plus tôt en ne m’apprenant pas que c’était possible? Je me suis vraiment posé toutes sortes de questions quand j’étais en 4eme. Notamment quand je faisais du hand. J’ai eu une grande attirance pour une gardienne dans l’équipe adverse avec qui je faisais souvent des stages. Au début je croyais juste un coup de foudre amicale, des choses liées avec l’amitié. Mais au fur et à mesure j’ai commencé à entrevoir ce que cela pouvait être, j’ai compris que ce n’étais-t pas de l’amitié mais de l’amour. Au début j’en ai eu peur, voir a en être terrifiée. C’est vrai, je n'avais jamais ressenti quelque chose d'aussi fort et ça m'inquiétait parce que je me disais que ça n'était pas normal. Ce n’était pas normal d'être amoureuse d'une fille. J'ai quand même fait la connaissance avec cette fille. Pour faire une analyse sur moi-même, pour savoir si c’était de passage et si ça allait disparaître mais ça n’a pas été du tout le cas. Ce fut tout le contraire. On a commencé à se parler et progressivement à se connaître puis elle m'a avoué sa bisexualité. J'ai donc compris que ce n’était pas anormal et on a finit par sortir ensemble pendant 1 an. Je l'ai donc accepté. Certes, on se cachait, on était discrètes mais petit à petit je l’assumais. Avec les années je l'ai avoué à mes ami(e)s et ils l’ont très bien accepté, ils me soutenaient à fond. Ils m’ont même accompagné à la gay pride d’angers donc pour dire. Dans la rue, je n’ai jamais sentit de regard haineux même si il y a toujours des petites remarques désagréable. Mais ça me fait plus rire qu’autre chose. En ce qui concerne ma famille rien n’a été facile. J’ai été élevé dans une famille musulmane pratiquante. Donc je ne voulais pas leur dire. Mais ça s’est passé autrement… Ma mère est tombé sur des messages qu’elle n’aurait pas du lire, ce qui a provoqué beaucoup de dégâts ce jour-là. Elle a balancé mon portable en me disant « comment oses-tu ? Comment as-tu pu nous faire ça ? Tu es malade ma pauvre fille » Et j’en passe. J’ai été reniée par ma famille ce jour-là. J’étais en 3ème et mon ex m'a quitté la même semaine pour une autre fille qui était ma meilleur amie. Au jour d’aujourd’hui ma mère, mon père et mes frères et sœurs ne me parlent plus, donc je me retrouve seule chez moi. En rentrant du lycée je suis toujours angoissé à l’idée de rentré chez moi. J’ai eu beaucoup de mal à remonter la pente, j’ai été en dépression pendant deux ans mais j’ai rencontré une fille au lycée. Elle m’a beaucoup aidé, m’a aidée à remonter la pente et m'a redonné goût à la vie . Ça va faire 10 mois que je suis avec elle aujourd’hui.

Je m’appelle Paloma, j’ai 18 ans, je en terminale STMG. Je suis bisexuelle et biromantique, enfin je me considère comme cela pour le moment. Je l’ai découvert début 2018, je crois que j’ai commencé à y réfléchir et à m’en rendre vraiment compte pendant les vacances scolaires de février. Je l’ai plutôt bien vécu en soit. Mes parents et personne de ma famille n’est au courant de rien. J’ai quelques amis qui sont au courant, dont trois qui sont comme moi. Après il y a très peu de personnes qui le savent du genre quatre personnes le savent, j’ose pas en parler à d’autres amis.

Je m'appelle Lisa, j'ai 18 ans et je suis en première année de psycho. Comment j'ai su que j'étais lesbienne ? C'est super compliqué donc je vais remonter à mon enfance, je suis sortie avec des garçons dès le CM2 (j’étais super précoce) sauf qu'à ce moment-là, je ne savais que les couples homosexuels existaient, chez moi on en parlait pas du tout, mes parents ne sont pas homophobes mais on en abordait pas le sujet parce que c'est vrai, que ce n'est pas quelque chose qu'on voit dans tous les coins de rues, surtout qu'en 2000-2010, il n'y avait pas énormément de couples homosexuels dans les rues. Quand je suis rentrée au collège, au tout début de la sixième c'est vrai que je me posais pas de questions, et ça m'est déjà arrivé d'embrasser une ou deux filles, les relations que j'avais avec les filles étaient assez spéciales, mais je ne me disais pas que j'étais attirée par les filles parce que pour moi dans ma tête, j'étais attirée par les mecs, parce que c'était comme ça, et que tous les couples dans la rue, c'était : un garçon + une fille, je ne connaissais aucun couple homosexuels, donc pour moi, c'était normal que j'embrasse parfois des filles, en fait c'était plutôt de la curiosité. Jusqu'au jour où, en cinquième, j'avais une amie très proche dans ma classe, et on s'est embrassée et on a découvert nos corps ensembles, c'était archi jeune. C'était une sorte d'exploration, on a pas du tout couché ensemble, c'était assez attrayant. En quatrième, je suis tombée folle amoureuse de ma prof de français, et pour moi, les bisexuelles n'existaient pas, je pensais qu'il y avait seulement des gays et des hétéros. Je me suis demandée ce que j'étais, mais avant j'avais mon copain avec qui je suis sortie pendant presque trois ans, donc je me suis dit que j'étais attirée par les deux sexes. Je continuais à regarder les filles dans la rue, je sortais avec des garçons, dont trois relations qui étaient assez sérieuses mais c'était assez différent. Je me suis découverte lesbienne en octobre 2017, ça fait donc un an, j'ai fait mon coming-out dans la voiture avant d'aller à un repas de famille et ça s'est super bien passé, mais pour préparer mes parents au « choc » je leur ai dit que j'étais bisexuelle, mais en fait non, j'étais vraiment lesbienne. J'ai rencontré ma première copine en octobre aussi, et c'est vrai que quand j'ai commencé à aller vers les filles, je me suis vraiment rendue compte qu'il manquait quelque chose quand je sortais avec les garçons, et que quand j'allais vers les mecs, bah c'était pas du tout pareil, moi c'était les filles ! J'ai retenté avec un garçon en avril pour être sûre de mes choix, mais les filles me manquaient de trop, donc les garçons ne m'attiraient pas, ni sexuellement ni sentimentalement, malgré ce que j'ai fait, pour moi, je suis lesbienne depuis que je suis petite mais j'ai mis du temps à le découvrir. Les relations étaient assez difficiles, car il faut apprendre à connaître la gente féminine, car on passe avec un gars puis des filles, les gars ont une pensée assez différentes des filles, et quand on tombe sur des filles qui sont supers complexes et supers chiantes, c'est beaucoup d'apprentissages car on rentre dans un monde lesbien en connaissant vraiment rien, j'étais sur un groupe LGBT, j'y connaissais rien, mes relations ne se sont jamais vraiment bien passées car la première m'a quitté car elle avait plus de sentiments, et je me suis rendue compte que les filles étaient assez pareil que les garçons. Pour le coup, c'est pas difficile pour moi d'envisager mon futur en tant que lesbienne, je suis pas le genre à m'afficher, car si je veux être embauché pendant les jobs d'été, etc., j'ai pas envie que ça se voit, mais par exemple à la fac, si on me demande si j'ai un copain, là je suis célibataire, je dirais donc que j'ai une copine, en fait je l'assume mais je le montre pas tout le temps, je ne comprends pas les gens qui vivent pour leurs sexualités. Mais je m'imaginerai bien, si j'arrive à me trouver car on est homosexuelle, on a beaucoup moins de choix, car pour les filles soit ce n’est pas sérieux, soit elles se posent des questions. C'est difficile de trouver une fille qui soit attiré par toi et réciproquement, qui soit pas bisexuelle, qui soit lesbienne à 100% , en fait le problème avec la bisexualité, car je suis sortie avec des filles qui étaient bi, c'est qu'elle avaient, pas toute hein, mais elles avaient des flirts avec des garçons en même temps, mais je m'imagine plus avec une fille qui est lesbienne et j'aimerais vraiment avoir des enfants, après c'est vrai que le regard des autres en soi, je le vis très bien. J'ai eu une seule fois de remarques homophobes qui m'ont mis vraiment mal-à-l'aise. En vrai, j'en ai vraiment jamais reçu car parfois que je tenais la main de ma copine dans la rue, bah certaines réagissaient, elles tiraient la langue ou faisaient des trucs de gamines, on le prenait à la rigolade, jusqu'au jour où on est allée, avec une fille avec qui j'ai eu vraiment un coup de cœur, à Lyon un dimanche dans la journée, et à la gare on s'est embrassée et on s'est tenu la main, il y a un putain de groupe de meufs et des mecs, ils étaient au moins neuf, ils se sont tous regardés, ils nous pointaient du doigt, ils nous fixaient et ils rigolaient, j'étais vraiment mal-à-l'aise. Et quand une des filles est partie, elle m'a lancé un regard noir, je n’ai jamais eu aussi peur de ma vie, d'habitude moi j'ai pas peur, mais là oui, dans son regard ça se sentait que si elle avait pas été tout seule on se serait sûrement faite agresser. Elles ont suivis la fille dans le train, il s'est rien passé car heureusement, il y avait le chien, un gros chien. Mais pour ma part, j'ai vraiment eu peur, c'était vraiment une agression visuelle et verbale, mais une agression physique, je n’en ai jamais vraiment eu. En faisant une rétrospective sur moi, j’aurais peut-être assumé plus tôt si je savais que ça existait.

Je m'appelle Alyssa, j'ai 17 ans, je fais des études en informatique en Belgique. Je suis bisexuelle. Je pense que j'ai toujours su que j'étais bisexuelle, mais je n'en étais pas vraiment consciente, pour moi ce n'est pas tellement une honte de parler de ça, je l'assume totalement, mais jusqu'à présent, je ne suis sortie qu'avec des garçons, mais j'avais toujours un regard attractif envers les deux sexes. J'aime avoir la liberté de choisir qui me plaît et ce qui me plaît chez une personne. Avec les garçons avec qui je me suis mise en couple, j'ai toujours eu une préférence pour les garçons d'un plus jeune âge que moi, même si c'est vrai que les garçons sont assez immatures. Ils m'ont tous, sans exception, fait souffrir, je suis une personne qui m'attache vite aux personnes, en particulier aux garçons. Pour les filles, je m'attache moins vite mais c'est vrai que je les regarde pour pouvoir savoir les cernés, j'ai déjà eu des tas de filles qui m'ont plus mais aucune n'a eu ce sentiment réciproque. Il y a eu une occasion où les sentiments d'une fille envers moi était réciproque mais j'ai eu peur d regard, j'ai eu peur de ce que je pouvais ressentir, ça s'est passé il y a un an, et maintenant, nous sommes toujours amies mais elle n'éprouve plus rien envers moi et je pense que je regrette un peu, mais bon, on va dire que c'est la vie. Je suis une personne qui est très ouverte d'esprit, même avant de savoir que j'étais bisexuelle, j'aime la tolérance et l'acceptation de l'autre. Petite, j'étais souvent rejetée à cause de mes rondeurs, et c'est assez compliqué maintenant de m'intégrer dans un groupe, j'ai comme une sorte de phobie de l'autre, mais quand les autres viennent vers moi, c'est plus facile pour moi de parler. Aujourd'hui, assumer pleinement mon orientation m'aide à avancer et ne m'écraser devant les autres, être différent comme ils disent, je suis juste moi.