HISTOIRE DE L'INSTITUT SAINTE-JULIENNE. En 1883, le curé de Fléron, l'abbé Smets pense à bâtir une école primaire, et avec l'aide de paroissiens, achete une ferme avec une grande prairie, près de l'église du Bac. La maison servira de logement aux religieuses auxquelles sera confiée l'instruction des enfants. C'est la congrégation des filles de Saint Joseph (congrégation naissante installée à Blégny). Cette école primaire prend le nom de Sainte Julienne en l'honneur de cette sainte qui naquit à Retinne en 1192 et fut instigatrice de « La Fête Dieu ». C'est donc rue du Bac que l'école prend son départ et évolue au cours des années. En 1950, pour établir plus amplement les classes, monsieur le curé Lorphèvre achète une maison avec propriété de 56 ares 18 centiares, avenue des Martyrs. En 1952-53, le parc encadrant le couvent des religieuses devient le théâtre de constructions qui se multiplieront. Le premier ensemble de 4 classes dit « bloc vert » s'élève, pour accueillir les classes gardiennes et 2 classes primaires. En 1954, suite à l'incendie de l'école du Bac, on construit dans le jardin un pavillon en bois qui recevra 4 classes primaires (cette construction provisoire servira pendant une vingtaine d'année, comme classe, réfectoire, salle d'étude) . En 1955-56, le deuxième ensemble de 2 classes et local spécial avec cloisons amovibles appelé alors « bloc chapelle » (maintenant « bloc bibliothèque ») du fait que, chaque dimanche, les classes sont transformées en chapelle. Création des humanités à Sainte Julienne. En 1958-59, un déambulatoire conduit à la construction principale « grand bâtiment » aux nombreux et spacieux locaux. Le verger disparaît de plus en plus. Au rez-de-chaussée du bloc principal, on trouve des classes, des bureaux, il est relié par des arcades (qui mènent vers la rue de Magnée) au bloc gymnastique, la salle de gymnastique au premier étage est entièrement vitrée, le rez-de-chaussée est occupé par des vestiaires et douches, ainsi qu'un réfectoire. En 1964, les religieuses quittent l'école et celle-ci sera prise en charge par un pouvoir organisateur paroissial. En 1971, le bloc chapelle reçoit un étage. En 1974, destruction du pavillon en bois. En 1975-76 … construction de l'école primaire. En 1985 destruction de la villa, avenue des Martyrs et début de la construction du nouveau bâtiment, qui sera inauguré en 1986. En janvier 1990, suite aux grandes tempêtes, un cours-circuit provoque un incendie au premier étage du bloc principal. En 2000-01, construction de la nouvelle salle polyvalente (et réfectoire). Le saviez-vous? Au début des humanités il y avait 29 élèves et uniquement des filles. Les sections étaient les suivantes : une section professionnelle coupe-couture, le cycle complet d'humanités modernes (math, sciences, langues, commerce), le cycle inférieur des humanités latines. Les élèves devaient porter un uniforme : jupe plissée grise, chemisier blanc, gilet bleu avec l'écusson de l'école sur la manche, chaussettes blanches ; les élèves de la section professionnelle portaient un tablier bleu. La mixité est entrée dans le secondaire en 1974, avec 17 garçons en première année aux côtés de 274 filles. Merci à J. Gouders pour ces précieuses informations. HISTOIRE DE L’INSTITUT SAINT-LAURENT Autrefois, l’Evêché de Liège assurait, dans les collèges, un enseignement secondaire qui comprenait uniquement les humanités “anciennes” et “modernes”. Voulant s’orienter également vers le monde professionnel, l’Evêché décida d’ouvrir un nouveau type d’enseignement. C’est en 1919 que fut d’ailleurs ouvert, à Liège, l’Institut Saint-Laurent, première école technique et professionnelle dans le diocèse. Devant le succès et la réussite de ce nouvel enseignement, on décida alors d’étendre celui-ci en-dehors de la ville. Deux localités furent choisies dans les environs de Liège: Herstal et Nessonvaux. Herstal était située dans un centre industriel par excellence. Quant à Nessonvaux, on y trouvait un très grand nombre d’ateliers, surtout mécaniques, des usines, des laminoirs, les ateliers de la société “Prayon-Trooz”, une usine de montage de voitures “Impéria” ainsi que des fonderies et ateliers divers. L’emplacement à Nessonvaux fut déterminé et, en septembre 1929, l’Institut Saint-Laurent y ouvrit ses portes. L’école comporterait les première, deuxième et troisième années de la section technique A3 secondaire inférieur. Les élèves n’y furent pas très nombreux. On en comptait entre 40 et 50 pour les trois classes jusqu’en 1856-1957; chaque année, le nombre variait de 2 ou 3 élèves en plus ou en moins. Le manque de progression du nombre d’élèves trouvait sa cause dans la disparition des usines et des ateliers dans la région de la Vesdre depuis Prayon jusqu’à Pépinster. Une telle situation ne pouvait durer plus longtemps : L’école de Nessonvaux ne se justifiait plus . Seuls trois professeurs donnaient encore cours (deux en ateliers et un pour les cours techniques). Le directeur lui-même assurait dix heures de cours ! La solution unique était donc le transfert de l’établissement. En 1957, Monsieur Moyano, professeur de grec et de latin au collège Saint-Barthélemy, fut nommé par l’évêque de Liège, Monseigneur Van Zuylen, pour construire un nouveau bâtiment à l’est de la ville. Il fallait trouver l’endroit le plus intéressant, des élèves et…des fonds. En vue de cette entreprise, monsieur l’abbé Moyano fut envoyé comme directeur à Nessonvaux en remplacement de l’abbé Sternotte. Plusieurs conditions étaient essentielles à la réalisation de cette opération de transfert. La première consistait à augmenter le nombre des élèves pour avoir un « noyau » suffisant à implanter dans un nouveau lieu. A cette fin, une propagande intensive fut déclenchée et une 4ème année technique fut ouverte pour compléter ce qui était autrefois le cycle A3. En 1959-1960, le nombre avait doublé, la centaine était dépassée : enfin, le « noyau » indispensable était constitué ! Durant les années 1958 et 1959, le nouveau directeur s’occupa activement de trouver un nouveau lieu d’implantation. Plusieurs localités furent envisagées. L’Evêché avait une préférence pour la ville de Chênée mais le responsable ne partageait pas cet avis. Il préférait nettement Angleur, commune desservie par des moyens de communication intéressants avec un arrêt d’autobus à la bifurcation des vallées de l’Ourthe et de la Vesdre. A cet avantage s’ajoutait, selon les statistiques, une population locale assez importante. Il y acheta donc un terrain à la Compagnie Générale des Conduites d’Eaux. Cette terre était située le long du canal de l’Ourthe. Il fit dresser les plans pour une école pouvant compter jusqu’à 400 élèves. Quand tout fut terminé, il déposa les plans à la commune pour obtenir l’autorisation de bâtir. A cette époque, le Bourgmestre d’Angleur (de conviction socialiste) s’opposa vigoureusement à l’implantation d’un établissement catholique dans sa commune. Et pour empêcher la construction du bâtiment, à une réunion du Conseil Communal, il fit déclarer « zone non constructible » le terrain sur lequel devait être construite la future école. Il déclara d’ailleurs fièrement que « tant qu’il vivrait, il n’y aurait pas d’Institut Saint Laurent à Angleur »…il mourut huit jours plus tard! L’abbé Moyano devait s’adresser au Conseil d’Etat; mais, comme ces démarches pouvaient durer trois ans, il décida de renoncer car il ne pouvait se permettre d’attendre. Il trouva un autre terrain qui pourrait également convenir. Celui-ci s’étendait en longueur derrière les maisons faisant face le long du quai des Grosses Battes. Les plans établis pouvaient facilement être adaptés au nouveau terrain. Il entama les pourparlers d’achat avec la société propriétaire. Tout semblait s’arranger et la société désigna un de ses ingénieurs pour traiter l’affaire. Hélas, l’ingénieur se montra plus que réservé et même hostile à ces projets. Au conseil d’administration, il s’y opposa fermement et tout échoua…(il apprit le décès de cet ingénieur quinze jours plus tard)… Renonçant à la vallée, il se tourna vers la ville de Fléron ! Cette localité se développait beaucoup et prenait une grande extension. Cela permettait d’imaginer un centre important pour un avenir proche. La ville était aussi un endroit stratégique, nœud de multiples directions et le choix de l’abbé se porta définitivement sur cet endroit. L’occasion était belle : on morcelait justement un vaste terrain en de nombreuses parcelles ; il s’appellerait désormais « quartier résidentiel ». Il acheta des parcelles et parvint à racheter à des particuliers des parcelles déjà acquises. Une fois les plans déposés, il restait à faire démarrer le chantier. Commençait alors une merveilleuse aventure pour le nouvel Institut Saint- Laurent. A la rentrée scolaire de 1960, il y avait 180 élèves mais , chaque année, le nombre augmentait par dizaines ; des nouvelles sections étaient créées, des classes dédoublées…le bâtiment était agrandi…le départ était bon... En septembre 2011, l'Institut Saint-Laurent et l'Institut Sainte-Julienne unissent leurs forces pour former le CENTRE SCOLAIRE SAINTE-JULIENNE.
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